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 [Interview]Sorin

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Ma-i^
Sorin
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MessageSujet: [Interview]Sorin   [Interview]Sorin EmptyLun 12 Juin - 14:23

www.lefigaro.fr a écrit:
Juan Pablo Sorin : «L'Argentine mise sur sa cohésion»
Propos recueillis par Cyrille Haddouche

Groupe C Avant l'entrée en matière face à une redoutable équipe de Côte d'Ivoire, aujourd'hui à Hambourg, le capitaine argentin fixe le cap à suivre pour se hisser en huitièmes de finale.

PERSONNALITÉ atypique, Juan Pablo Sorin, capitaine au grand coeur, n'en est pas moins un compétiteur redoutable. Surtout au moment d'aborder la compétition face à la Côte d'Ivoire.


LE FIGARO. – Avec la Côte d'Ivoire, la Serbie et les Pays-Bas, l'Argentine est dans un groupe très difficile. Comment abordez-vous ce premier tour ?

Juan Pablo SORIN. – Notre objectif initial est déjà de le franchir. Ce que nous n'avions pas su faire il y a quatre ans au Japon. Nous étions peut-être trop confiants. En Allemagne, nous arrivons plus modestes. Nous ne sommes pas favoris. Laissons ce rôle à d'autres. Contentons-nous d'abord de réussir notre première rencontre.

Comment expliquez-vous le terrible revers de 2002 ?

Il n'y pas vraiment d'explication à cet échec. Nous n'avions pas si mal joué. Nous avons rencontré trois bonnes équipes et nous avons buté contre cette adversité. Ce fut un moment triste. Surtout pour le peuple argentin, qui souffrait en raison de la crise financière.

Comment vous êtes-vous préparés cette fois ?

Ces derniers mois, nous nous sommes essentiellement appliqués à bien travailler les schémas de jeu élaborés par notre entraîneur, José Pekerman, car l'équipe est passée par différentes phases de construction. Et puis, chaque joueur a eu le souci de bien se préparer afin d'arriver en Allemagne dans une forme optimale.

Quelle est la méthode Pekerman ?

C'est un entraîneur très ouvert. Il dispose d'une grande capacité d'innovation. J'en ai fait l'expérience lors du championnat du monde des moins de 20 ans en 1995. Sa faculté d'adaptation et son sens de l'improvisation nous avaient permis d'être sacrés. Il a d'ailleurs remporté deux autres titres avec les jeunes, en 1997 et 2001. Peu d'entraîneurs sont aussi souples. Notre jeu est évolutif. On peut jouer à trois ou à quatre derrière. Sur un tempo lent ou sur un autre plus rapide.

Son bilan est pourtant mitigé...

Le meilleur moment de la sélection de Pekerman fut notre victoire sur le Brésil à Buenos Aires lors de la phase éliminatoire. Ensuite, nous avons battu l'Uruguay et livré de bonnes prestations jusqu'à la finale de la Coupe des Confédérations, où le Brésil nous a surclassés. Ensuite, nous nous sommes montrés trop irréguliers.

Vous avez été battus par l'Angleterre et la Croatie lors de matchs de préparation...
Face à l'Angleterre à Genève, nous avons manqué de concentration. Ce fut la même chose contre les Croates à Bâle. Ce n'est jamais bon de perdre avec la sélection, mais nous avons eu le temps d'analyser nos faiblesses et d'y remédier.

On vous sent optimiste. Quel état d'esprit anime l'Argentine ?

Nous avons perdu ces rencontres notamment en raison de l'absence sur blessure de Gabriel Heinze et de Roberto Ayala, qui forment notre base défensive. Nous les avons récupérés pour la Coupe du monde. Or, le caractère des joueurs est primordial à l'équilibre d'une équipe. C'est la raison pour laquelle ces fortes personnalités ont participé aux stages de préparation alors qu'elles étaient blessées. Cela témoigne de notre cohésion.

Pensez-vous tirer bénéfice du fait d'avoir disputé vos rencontres de préparation en Europe ?

Cela nous a permis de nous mettre en configuration de compétition tout en évitant la fatigue des longs voyages. Jouer en Suisse a été une bonne chose d'un point de vue logistique. Même si l'énergie de nos supporteurs nous a manqué. Il n'y a rien de plus beau que de se sentir apprécié par le peuple argentin. Je crois beaucoup aux vertus de la solidarité. La générosité est contagieuse.

Parole de capitaine... Que feriez-vous pour l'Argentine ?

Dans ma carrière, j'ai toujours privilégié l'équipe nationale. Sinon je jouerais peut-être encore au PSG. Vahid Halilhodzic m'avait demandé de ne pas répondre à toutes les convocations de mon pays. Je lui ai répondu que ma présence en sélection n'était pas négociable. Etre capitaine, c'est une énorme fierté. Je porte le même brassard que Maradona, Passarella et Ruggieri. Ce qui est primordial, c'est l'unité de l'équipe. Chaque joueur doit être prêt à se sacrifier. Il ne s'agit pas de brimer nos fortes individualités, comme Riquelme ou Messi, car ce sont elles qui nous apporteront la victoire. Mais la notion de groupe doit l'emporter.

Une profession de foi avant le début de la compétition.

Nous ne devons pas oublier que l'esprit de combat est une de nos caractéristiques. Nous ne sommes pas le Brésil, qui peut s'appuyer sur une supériorité technique. Nous avons de très bons joueurs. Mais, ce qui prime, dans l'équipe d'Argentine, c'est le collectif.
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